C'kel date ?
La Ghetto invite Vyryl, synonyme de gifle, baffe, taloche, torgnole, tarte, mornifle, calotte en pleine face. Et pour cause, ce duo mixte batterie/machines, déboulonne les clichés des musiques à synthétiseur des années 90 (electropunk, big beat, eurodance), non sans insuffler un peu de la glorieuse vulgarité de leurs aînés tels Prodigy ou Lords of acid. La puissante association d’une batterie et de machines produit un déluge sonique composé de rythmes binaires massifs et sonorités digitales sauvages. Une musique moite où la sueur est abondante et ses effluves animales. L’iconographie et son aspect trivial, l’est également. Reste qu'au-delà de la démonstration de force et de son aspect singulier, Vyryl a le chic pour trousser des mélodies qui, fussent-elles robotiques ou ludiques, collent au cortex auditif comme un chewing-gum acidulé à une semelle de Converse.